• Les Remèdes

     Comment remédier à ces déviances?

    On remarque qu'aujourd'hui les gens, dès qu'il y a le moindre problèmes, envoie les jeunes voir des psy, mais les adolescents ont juste besoin d'un peu d'écoute. Au premier abord, les jeunes vont avoir tendances à repousser les signes de détresse, mais lorsque l'adolescent se sent mal, au fond, il donnerait tout pour qu'un membre de sa famille, un ami... l'écoute, l'écoute parler de ses problèmes.

    A l'époque de nos parents, de nos grands parents, dès que l'adolescent montrait un comportement agressif, il était envoyé directement au pensionnat, au couvent. Avant il était intolérable qu'une jeune fille sorte en mini short, ou avec des talons de 5cm. Aujourd'hui tout est accepté, plus personne ne dit quelque chose. Les choses ont beaucoup plus de libertés, mais n'y en a t'il pas trop justement? Si l'on recadrait ces comportements, si l'on parlait avec ces jeunes, peut être qu'ils ouvriraient les yeux, et seraient moins aussi extravagants.


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  •  A travers des actes de déviance

    Certes la crise d'adolescence a toujours existé, mais on peut remarquer que les adolescents expriment leur passage de l'enfance à l'age adulte de différentes manières qu'auparavant. De tout temps, les jeunes se remettent en question, et veulent exprimer leur mal-être. Pour se sentir mieux certain vont être à fond dans leur passion tel que le sport, l'art, la musique... alors que d'autres vont plutôt sombrer dans la déviance comme la drogue, l'alcool ou vont être agressifs envers leur proche, ou même des inconnus.

     

    Plusieurs manifestations peuvent se faire ressentir:

    Beaucoup d'entre eux considèrent l'école comme une prison, ils ne comprennent pas en quoi faire des études les aideront dans la vie, leur vie sociale les intéressent beaucoup plus que leurs études, et ils viennent surtout à l'école pour leur « bande de copains ».

    La plupart des adolescents sont en conflits avec les adultes, ils leur mentent car désobéir est un plaisir pour eux, ils se considèrent alors libres. Les ados aiment transgresser les interdits ! Souvent, pour éviter de nouveaux conflits avec leurs parents, les ados se renferment sur eux-même, s'enferment dans leur chambre et se coupent complètement de leur vie familiale. Ils passent leur temps sur leurs ordinateurs, ou devant la télévision car c'est un monde qu'ils peuvent contrôler. Ceux qui sont en constants désaccords avec leurs parents, se révoltent, leur parlent très mal, leur répondent... L'adolescent devient agressifs vis à vis de ses parents, et peut aller jusqu'à lever la main sur l'un d'eux si les parents ne contrôlent plus la situation.

    D'hier à aujourd'hui, on peut voir un plus fort taux de cas de déviance chez les jeunes (mettre chiffres). Bien que les adolescents savent que boire de l'alcool, fumer des substances illicites et du tabac est dangereux, ils en consomment car ils pensent que cela les rendra plus adultes. De plus, en ce qui concerne l'alcool, nous pouvons en trouver partout, que ce soit en soirée, dans les magasins et même chez nous. Tout comme l'alcool, le tabac est de plus en plus accessible, malgré des lois misent en place pour empêcher ce fléau. Un jour ou l'autre, les adolescents seront en contacts avec le tabac, le tabagisme débute entre douze et dix-huit ans dans 90% des cas, et 30% d'entre eux sont des fumeurs. Or, les substances illicites sont beaucoup moins accessibles, mais il suffit d'une fréquentation ou d'une soirée pour réussir à s'en procurer. La drogue la plus répandue chez les jeunes est le cannabis, avec son sentiment de plaisir très recherché. A dix-sept ans, un adolescent sur cinq consomme du cannabis plus de dix fois dans l'année, et 15% plusieurs fois par semaine. La première consommation survient vers quinze ans, et l'initiation se fait surtout en groupe.

    Leur comportement peut alors vraiment dévié, et ils peuvent se retrouver en centre de désintoxication, sur les bancs d'un palais de justice, ou en consultations...

    L'adolescence est aussi une période de changements physiques, les garçons veulent toujours être plus musclés, les filles toujours plus maigres. Et cette tendance est de plus en plus accentuée de nos jours avec tous ces mannequins et ces stars filiformes: par exemple, aujourd'hui, on peut trouver dans n'importe quel magasine, des méthodes ou des médicaments pour maigrir. La société utilise les jeunes et leur mal-être afin de les pousser à la consommation

    A l'extrême, le mal-être des adolescents peut les pousser à se scarifier, voire jusqu'à la tentative de suicide ou même la mort.

    Les adolescents sont les nouvelles cibles des sectes. Les jeunes qui étaient dans une secte il y a 20 ans y étaient car leurs parents y étaient aussi. Aujourd'hui, les jeunes appartiennent à des sectes sans que leur parents y soient forcément. La fragilité des jeunes n'a pas changé en 20 ans, c'est plutôt la société qui a changée.

    Évidemment, certains jeunes ne sombrent pas dans ces phénomènes déviants, & d'autres préfèrent se mettre à fond dans le sport, ou tout simplement écouter un peu de musique pour pouvoir s'évader. Le sport permet des échanges, d'apprendre les règles et les notions étiques comme le respect de l'autre. Le sport contribue à la transmission des valeurs basiques de la vie.

    C'est en écoutant les chanteurs parler de leurs problèmes dans leurs chansons, ou lire des livres qui parlent des problèmes de la vie, que ces adolescents vont se sentir rassurés, écoutés, ils se rendent compte qu'ils ne sont pas seuls à avoir connu cette situation, et sont plus aptes à s'ouvrir aux autres. Certains vont également écrire, mettre à plat leurs problèmes, ce qui va pouvoir les libérer de leurs maux, et les soulager.


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  •  L'éducation des parents

    Une éducation stricte tout au long de l’enfance peut réduire les futurs comportements négatifs de l’enfant. Au contraire, si dès le début les parents autorisent tout à leur enfant et cèdent à leurs caprices, devenu adolescent, ce dernier ne tiendra pas compte de certaines limites. Cela conduira à des disputes plus ou moins fortes, et plus ou moins violentes. Dans certains cas, ce sont les enfants qui prennent le dessus et vont jusqu'à lever la main sur leurs parents. Pour éviter tous ces conflits, l’adolescent rode dans les rues.L’adolescent devient plus exigeant : il veut tout avoir, des vêtements de marque en passant par des produits de haute technologie. Certains parents accordent tout à leurs enfants mais en oubliant les fonds familiaux. De ce fait, l'adolescent en demandera toujours plus et sera frustré de ne pas avoir ce qu’il veut.

    Il se trouve que certains parents ne s'occupent pas assez de leur enfant ce qui peut provoquer une scolarité médiocre. L'enfant ne voit pas l'intérêt d'étudier car personne ne lui a expliqué. Il n'écoute pas en classe et/ou perturbe le cours, ne travaille pas à la maison et va même jusqu'à manquer l'école. De ce fait, une chute des notes est visible mais aussi un niveau de langage qui est très peu élevé, des fréquentations d'élèves perturbateurs qui se plongent dans la drogue, l'alcool ou le tabac pour oublier leurs soucis familiaux et se sentir mieux.

    Des adolescents en manquent d'affection parental veulent se faire aimer en abusant de leur corps tout d'abord avec un habillement très léger chez les filles. Puis, elles passent de jeune homme en jeune homme en pensant que de cette façon, elle pourra être aimé. Si les parents n’expliquent pas à leur futur adolescent d’être propre, de manger correctement, de ne pas être agressif envers d’autres personnes, d’être polie et de se comporter correctement en communauté, celui-ci négligera toutes ces règles car personne ne lui aura appris les règles de vie.

    Si nous retournons vingt ans en arrière, nous pouvons constater un énorme contraste de l'éducation des parents. En effet, à cette époque, si les enfants désobéissaient à leurs parents, ils étaient soit envoyé au service militaire soit au couvent. On peut en conclure qu'aucun adolescent ne répondait à ses parents ou se révoltaient.

    Certains parents étaient cependant autoritaires d'une autre manière. Ils n'envoyaient pas leurs enfants hors de la maison mais les battaient avec une ceinture ou leur mettaient une claque. Un exemple: une dame âgée de 70 ans raconte que lorsqu'elle a dit une fois à sa maman « j'arrive » lorsqu'elle l'avait appelée, elle se pris une claque dont elle se souviendra toute sa vie. Un autre exemple: la même personne ne réussissait pas à retenir une note de solfège après 1h de révision, et sa mère lui cassa une assiette en porcelaine sur la tête. Malheureusement, certains parents qui ont eu une éducation très stricte étant jeune ne veulent pas que leurs enfants subissent ce qu'ils ont subit. De ce fait; il néglige l'autorité et laissent leurs enfants faire ce dont ils ont envie.

    Si les parents se comparent à des référents extérieurs, ils pourront améliorer leurs pratiques éducatives qui les aideront à gérer les disputes. De plus, la baisse des notes étant souvent due à la crise d’adolescence, ces référents pourront les épauler lors d’un éventuel échec scolaire.

     


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  •  Environnement Familial

    Le changement dans les relations familiales peut être un des principal signe révélateur de la crise d’adolescence. En effet, un bouleversement au sein de la famille entraîne l’adolescent à se refermer sur lui même ou de canaliser sa crise par différents moyens. Par exemple, les familles éclatées sont un des facteurs déclencheur (Divorce, monoparentalité, décès d’un parent, recomposition familiale...). L’autorité des parents, ou la situation familiale peut mettre fin à l’obéissance, entraînant même des conflits répétés. On peut dire que l’autorité des parents est un des facteurs essentiel, s’ils laissent à leurs enfants des permissions plus ou moins importantes, s’ils sont strictes ou bien qu’ils laissent tout faire...

    L'augmentation des familles monoparentales depuis 1970 peut grandement jouer dans le comportement des adolescents durant leur crise au fil du temps parce qu'il n'auront plus forcément ce soutient des deux parents. En effet, depuis 1970, les familles monoparentales ont doublé avec 9,3% en 1970, et 20,2% en 2000. L'autorité des parents il y a 40 ans était plus efficace que de nos jours puisqu'on ne leur laissaient pas autant de libertés et autant de laissé faire. Ils étaient recadrés et ne cherchaient pas à répliquer à l'autorité, même s'il n'étaient pas forcément sage à 100% ou qualifiés comme des enfants "saints". Aujourd'hui, il est vrai que beaucoup de choses ne sont plus pareilles: les adolescents se permettent tout, même face à l'autorité qu'on leur donne.

    Un des autres facteurs est dans la classe dans laquelle ils appartiennent, cela peut effectivement grandement jouer sur leur comportement et peut donc avoir un impact important sur leur crise d’adolescence. Un adolescent qui vit dans un endroit plus ou moins pauvre, ou dans des banlieues par exemple, ne vivra pas sa crise d’adolescence comme un adolescent qui est né dans un milieu aisé, parce que les milieux fréquentés sont totalement différents, et que les fréquentations ne sont pas du tout les mêmes non plus.

    L’existence d’une situation familiale stable, où les deux parents sont en couple et vivent ensemble, est favorable et c’est un facteur significatif au niveau des résultats scolaires. La famille est pour l’adolescent une sorte de pilier sur lequel il sait qu’il pourra toujours s’appuyer quand ça ne va pas, et la voit comme un refuge contre la société dans laquelle il a du mal à s’intégrer.

    Généralement, la mère est décrite en terme plus affectifs, et procurant plus de soutien et de stabilité tandis que le père est généralement décrit comme plus autoritaire. Les mères sont plus confidentes. Les parents attirent plus facilement les relations avec les enfants du même sexe. 


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  •  L'envie d'être entendu

     

    Encore aujourd'hui, les adolescents ont besoin de reconnaissance, d'écoute, de dialogue pour passer le cap de l'adolescence. Et c'est souvent lorsqu'il manque un de ces points que l'adolescent se sent mal, et qu'il entre en rebellion: il cherche en fait à se faire comprendre, comme un appel au secours. D'après Marcel RUFO, un sociologue, l'adolescence est une période ultra-sensible et non une crise anodine: le jeune doit accepter la fin de la magie de l'adolescence et perdre les illusions sur soi-même et sur le monde qu'il avait idéaliser étant petit. Souvent l'adolescence est une période de transformations physiques qui se passent mal: l'adolescent est mal lorsqu'il est différent des autres, il cherche sa place dans la société.

     


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